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Faire face à une baisse de revenus: adapter son mode de vie

Je suis en arrêt depuis un peu plus d'un an. J'ai d'abord été en arrêt maladie, puis en Congé Longue Maladie, et j'ai maintenant dû prolonger en Congé Longue Durée.

J'ai la chance d'avoir mon salaire maintenu, mais je perds tout de même mes primes et indemnités qui représentent 300 euros par mois. Pour certains, cette baisse peut paraître faible, pour d'autres énorme. Pour moi, sans être catastrophique, elle est tout de même conséquente, surtout dans le contexte économique actuel.


Notre niveau de vie a donc changé en un an, mais vous savez quoi? Je le vis bien.

D'une part, parce que la maladie permet de se recentrer sur l'essentiel. Quand on connaît un drame, on aspire juste à un quotidien tout simple et apaisé, et tout ce qui est d'ordre matériel ne nous attire plus autant, ou, en tout cas, ne participe plus autant à notre épanouissement.

D'autre part, parce que j'avais déjà commencé à amorcer un tournant vers une vie plus simple, plus sobre (le mot à la mode!). Cela m'a donc beaucoup aidée à ne pas être (trop) frustrée par le chemin que prenait notre niveau de vie.




Tendre vers le minimalisme pour s'épanouir davantage

Je dis bien "tendre", parce que je suis loin d'être parfaite. Lorsque je suis passée à Deauville, j'ai admiré les nanas avec leur châle de luxe et leurs beaux vêtements, j'ai pris plaisir à m'imaginer acheter les jolis sacs à mains de mes marques favorites en vitrine. Mais est-ce que cela m'a frustrée de ne rien acheter? Non. Parce que j'ai pleinement conscience que cela ne me rendra pas particulièrement plus heureuse et cela ne me rendra pas ma santé!


Ces boutiques se trouvent en plein centre de Deauville, et c'est la raison pour laquelle je suis passée devant. Sinon, en général, je ne fais pratiquement jamais les boutiques. Plus je prends de l'âge, plus j'observe ce que devient l'environnement et la société au cours de notre siècle, et plus je vois les centres commerciaux comme des temples de la surconsommation à vrai dire. Je préfère acheter de chez moi, en scrollant sur Vinted. Activité que j'ai oublié de mettre dans mon Top 10 quand on n'a pas d'énergie! Il faut juste veiller à ne pas acheter post-chimio, pour avoir l'esprit bien clair!


Je n'achète donc que peu de choses au quotidien au final. Ce qui va très bien à mon porte-monnaie! Bon, j'aime toujours quand même les beaux vêtements. J'aime qu'ils me durent longtemps, donc j'achète des marques assez onéreuses. Mais pour résoudre ce qui aurait pu devenir un souci avec mes nouveaux revenus, je n'achète désormais que du seconde main (je vous renvoie à mon article shopping qui explique comment je procède). Cela a l'avantage de réduire considérablement les dépenses.

Pour moi, je ne saurais le quantifier, puisque mes achats ne relèvent pas vraiment du besoin. Mais pour refaire la garde-robe de mon fils, sachez que nous avons divisé la note par 3 en achetant tout sur Vinted (et pourtant je pars sur une base des prix de Kiabi). L'avantage de passer beaucoup de temps chez soi, c'est que j'ai également le temps de mettre ses affaires trop petites sur Vinted (on ne va pas se mentir, c'est hyper chiant à faire!), ce qui fait qu'on récupère de l'argent pour en racheter!


Pour les livres, c'est pareil. Je suis une grande lectrice, j'ai toujours un livre à portée de mains. Mais cela fait super longtemps que je n'en ai plus acheté. J'emprunte à la bibliothèque. Double avantage: c'est gratuit et je n'encombre plus ma bibliothèque. Si vraiment, il y a un livre que je souhaite lire et qu'ils ne l'ont pas, je me tourne alors vers Recyclivre pour le prendre d'occasion. Mais c'est hyper rare car je ne tiens vraiment plus à stocker de livres chez moi: si on m'en offre, je finis par les mettre dans une boîte à livres (sauf gros coup de coeur).


Je vis donc plus simplement, mais cela me va très bien. Surtout que j'ai l'impression d'inculquer de bonnes valeurs à mon fils.

Petite anecdote: c'est la première année où je lui confie un catalogue de Noël entre les mains. Je lui avais dit d'entourer tout ce qui l'intéressait, m'attendant à voir trop de choses entourées. Finalement, il n'a choisi que peu de choses, essentiellement des choses qu'il n'avait pas. J'étais hyper fière de lui!




Gérer les charges du quotidien

Finalement, on trouve ça plutôt facile de réduire les dépenses superflues. Le vrai défi, c'est vraiment de gérer celles qui ne le sont pas au quotidien, à savoir les dépenses énergétiques et alimentaires.


Mon arrêt de travail fait que je n'utilise quasiment plus ma voiture. C'est déjà un bon point au vu du prix de l'essence!

Pour le gaz et l'électricité, on s'est dit qu'on allait essayer de faire un effort. Les années précédentes, nous commencions à chauffer la maison fin septembre. Cette année, le chauffage n'a pas encore été remis en route. Bon, on fait les malins parce que les températures nous ont facilité le travail. N'empêche que certains matins où il faisait un peu froid, j'ai préféré mettre une couche de vêtement supplémentaire, plutôt que faire un appel de chaleur.


Concernant l'alimentation, je suis assez contente car je ne me sens pas trop touchée par l'inflation. En effet, je cuisine principalement des produits bruts de saison, donc leur coût est carrément moindre. De plus, en allant les acheter au marché, cela supprime les intermédiaires et il arrive souvent que les fruits et légumes sont moins chers qu'au supermarché. Nous ne mangeons plus de viande le soir, ce qui fait qu'on en achète moins, mais de meilleure qualité. Du coup, ce budget est assez transparent.

J'ai arrêté également de faire des stocks quand il y a des promos. On croit que c'est économique, mais au final, on dépense plus d'argent sur le coup. Cela fait de la trésorerie dans la cuisine et ça prend de la place. Pour moi, c'est donc inutile.




Garder ce qui nous fait du bien

C'est dur de trouver l'équilibre entre préserver ses revenus et continuer de se faire plaisir. On ne vit pas comme des ascètes non plus!


Notre plus gros poste de dépense pour nous reste les sorties en famille. On garde donc le rythme d'une sortie payante par mois pour notre fils: théâtre, musée, etc... Le reste du temps, notamment pendant les vacances scolaires, j'essaye de trouver des sorties à faire peu chères. Pour la piscine par exemple, on a une réduction avec notre communauté d'agglomération et cela ne coûte pas grand chose. J'arrive aussi à trouver des spectacles ou ateliers à faible tarif, voire gratuits, qui sont organisés par les villes. Cela vaut le coup de fouiller! Et puis, il reste toujours les sorties nature, toujours gratuites et qui font du bien à tout le monde!


Pour les restos, on en fait un ou deux par mois. Mais c'est vraiment LA sortie qu'on garde. C'est un moment de détente, où on se fait servir. Après, comme mon mari est entrepreneur, ça passe parfois en repas client dans son budget pro (mais il ne faut pas le dire, ahah!).


On garde aussi Netflix, parce qu'on aime bien regarder des séries, et que ça me détend les jours où je ne suis pas très en forme! On essaye juste de résister aux sirènes de Disney+ et Amazon. Et puis si on veut changer, il suffit d'annuler l'abonnement pour en prendre un autre à la place pour accéder au catalogue. C'est galère à gérer, mais ça permet de faire des économies.


Parce que c'est bien ça l'idée, vivre en-dessous de ses moyens pour continuer à économiser malgré une baisse de revenus. Moi qui essayais d'évoluer dans ma carrière pour gagner plus pour voyager davantage et rénover la maison, c'est un vrai travail! Mais pour l'instant, on ne s'en sort pas si mal. Donc on continue sur cette voie...


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