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J'ai testé le Yoga thérapeutique...

Fin mai, l'application Résilience Care a proposé un programme gratuit de 4 semaines à destination des patients atteints d'un cancer. Il s'agissait de tester des cours de yoga à visée thérapeutique deux fois par semaine, les mardis et les jeudis de 12 à 13h.

Moi qui suis toujours friande de sport, j'ai bien évidemment répondu présente. De prime abord, je ne suis pas branchée yoga, mais cela valait le coup d'essayer car je voulais voir s'il y aurait des bénéfices en termes de récupération post-chimio...




Ce que j'ai aimé

Ces cours de yoga avaient lieu par visio, via la plateforme Zoom. Je connaissais déjà ce système, car, covid oblige, j'ai fait beaucoup de réunions par ce moyen. Dans ce cas, il est très utile pour créer du lien (on voyait les autres participants), ainsi que des interactions avec l'instructrice. En effet, sachant que son public avaient une pathologie de cancer, la prof de yoga nous a parfois interrogé sur nos capacités articulaires et nous proposait plusieurs variantes pour les postures. C'était une adaptation très bénéfique, car les chimios et les opérations peuvent provoquer des douleurs articulaires et engendrer des soucis de mobilité. Contrairement à des cours de yoga lambda, c'était bien utile d'avoir quelqu'un de formé à ce sujet...


Je dis "cours de yoga" car c'était le coeur des séances, mais il fait bien avouer que certaines postures ou activités proposées s'apparentaient presque à de la sophrologie et invitaient beaucoup à la méditation. C'était très agréable car cela procurait beaucoup de détente et de bien-être. Cela allait au-delà du simple yoga, car cela permettait de s'ouvrir à la pleine conscience, problématique qui m'est chère, particulièrement les semaines de chimio.





Les inconvénients

Le gros point noir que j'ai trouvé réside dans le recours à la plateforme Zoom. En effet, il y a un sacré problème de visibilité des mouvements. Le yoga est une pratique difficile et si on ne voit pas bien le détail des postures, c'est encore plus compliqué. Même s'il y avait une progressivité, que les postures étaient parfois reprises d'une séance à l'autre et que la prof nous guidait en nous parlant, il m'est arrivé très souvent de devoir lever la tête pour voir si j'avais bien compris et souvent, cela ne m'éclairait pas plus car je ne voyais pas bien sur l'écran...


D'autre part, ce rendez-vous Zoom à une heure précise était une contrainte dans mon emploi du temps. Moi qui ai l'habitude de faire mon sport quand ça m'arrange, là je devais me plier à un horaire. En plus, le cours durait une heure, c'était donc relativement long, plus long que mes sessions habituelles. Cela m'a d'autant plus dérangée que je commençais à avoir vraiment faim à partir du milieu du cours. Vous allez me dire que j'aurais pu grignoté avant, mais sachez que ce n'est pas si simple les semaines de chimio! Je mange quand je peux et là, j'aurais bien aimé manger au moment où mon corps m'envoyait des signaux. Le système manquait donc de flexibilité. D'ailleurs, j'ai manqué les séances qui avaient lieu le jour-même de mes chimios et cela m'a un peu frustrée. On avait un replay pour rattraper, mais celui-ci était envoyé une heure avant le nouveau cours donc c'était impossible à faire en temps voulu; et même, nous n'avons plus eu de replay sur les dernières séances, ce qui est dommage...


Enfin, ces séances de yoga imposées se sont révélées un carcan pour moi les semaines hors chimio. Pour ma part, lorsque je suis en forme, j'ai envie de bonnes séances de sport qui me font bouger et transpirer. Et ces séances-là ne correspondaient pas à ce que je recherchais. Je me suis donc retrouvée à cumuler du yoga et du renforcement musculaire deux fois par semaine!





Ce que j'en retient...

Le yoga, ce n'est vraiment pas ma tasse de thé! Néanmoins, je me rends compte que c'est une pratique qui me permet de bouger les jours qui suivent mes chimios et qui m'apportent un certain bien-être. Très honnêtement, je n'ai pas vu de différence en ce qui aurait pu concerner l'atténuation des symptômes ou une récupération plus rapide. Mais j'ai aimé le principe d'être en mouvement.

Cependant, le manque de flexibilité m'a beaucoup gênée. Il y a des cours de yoga sur la plateforme que j'utilise (voir mon article: https://www.lyrides.fr/post/une-activit%C3%A9-physique-sans-y-passer-des-heures-vive-les-programmes-sportifs ), et je pense donc les inclure dans ma routine post-chimio et pré-reprise du sport (au sens renforcement musculaire et cardio). Le Pilates restant trop fatigant, je pense que le yoga est une pratique qui pourrait me correspondre à ce moment. L'avantage est que je peux mettre mes vidéos quand cela me convient et choisir la durée dont j'ai envie car il y a du choix. De plus, c'est quand même beaucoup mieux filmé, donc je ne serais pas perdue au niveau des postures.

Vous allez me dire: oui, mais ce n'est pas spécialement prévu pour des patients avec des pathologies! C'est tout à fait vrai, mais il y a des séances pré-natales qui pourraient tout à fait convenir aux mêmes problématiques: en effet, lorsqu'on est enceinte, il faut également accorder une attention particulière à ses articulations et sa mobilité...


A tester pour les prochaines chimios...

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