C'est mon coup de coeur de l'année dernière, juste après mon diagnostic. J'ai un peu tardé à vous en parler car j'ai tellement pris de notes que je ne savais pas comment tout condenser. Mais j'ai véritablement a-do-ré ce livre. Il se lit beaucoup plus facilement que "Le Pouvoir du moment présent" ( https://www.lyrides.fr/post/le-pouvoir-du-moment-pr%C3%A9sent-d-eckart-tolle-mon-avis-et-ce-qu-il-m-a-inspir%C3%A9 ) et est tout aussi puissant. C'est bien simple: on a tout bonnement l'impression de discuter avec une copine super motivante, qui pointe tous nos travers.
Le mindset américain: passer à l'action
J'ai beaucoup apprécié ce livre car, à mon sens, il reflète totalement l'état d'esprit entrepreneur des américains. Même si ça commence à arriver en France, je trouve qu'on est trop dans l'analyse et pas assez dans l'action. Trop de gens veulent changer leur vie, mais peu le font réellement. Alors c'est très bien de faire un état des lieux pour savoir ce qui nous rend heureux ou ce qui nous fait envie dans la vie des autres, mais ensuite il faut se donner les moyens de l'obtenir sans chercher des excuses.
Heureusement, Jen Sincero nous donne plein d'astuces pour y parvenir. Un peu comme en PNL (voir mon article: https://www.lyrides.fr/post/ma-d%C3%A9couverte-de-la-pnl-pouvoir-illimit%C3%A9-d-anthony-robbins ), elle nous parle de l'importance de recâbler son cerveau. C'est un vrai travail de s'entraîner à penser différemment, de se répéter les affirmations qui nous font du bien, de prendre conscience de ses schémas de pensée pour pouvoir les modifier, mais c'est un travail sur soi fon-da-men-tal. Notre réalité, notre vie quotidienne, ne prendra une nouvelle forme que lorsqu'on décidera de fixer notre attention sur ce qui compte pour nous. Il faut arrêter de se trouver des excuses: si on a vraiment envie de changer, on trouvera des moyens à la place. De même, la recherche de perfection est, elle aussi, un moyen de remettre à plus tard. C'est juste un blocage qui nous empêche d'avancer.
Cela m'a beaucoup parlé car, typiquement, dans la construction de l'application que je souhaite développer, je prenais une pause dès que je rencontrais une difficulté. Je peux vous dire que j'ai donc perdu beaucoup de temps à me dire que j'étais nulle, que c'était impossible à résoudre, au lieu de chercher des solutions... Mais en se disant que c'est possible, on ouvre notre fréquence à la possibilité qu'une aide va se présenter. Cela peu paraître gentiment perché, mais, en réalité, je trouvais toujours un soutien quand je me remotivais. Incroyable, non?

Sortir enfin de sa zone de confort
Un des grands obstacles que l'on rencontre pour prendre sa vie en main, c'est ce que Jen Sincero appelle "Le Grand Sommeil" et qui n'est rien d'autre que notre peur viscérale de sortir de notre zone de confort. Et on en revient toujours à nos croyances fausses et limitantes qui nous font vivre dans le passé et dans le futur, mais nous empêchent d'être dans le présent. Combien de fois nous disons-nous: "jai toujours, je suis nul en, j'aimerais, je devrais"? Ce ne sont que des histoires, que des excuses à notre peur de faire bouger les choses. Dans ce cas, notre décision n'était pas prise, on se disait juste qu'on allait essayer. Arrêtons d'attendre le bon moment, d'être moins occupé, plus riche, davantage prêt, d'être guéri. Le bon moment, c'est maintenant.
Pour ma part, je me suis lancée sans aucune connaissance dans l'entreprenariat, ni dans le codage (je suis de formation littéraire), sans ressources financières que mes fonds personnels (et je ne suis pas riche!), et en ayant à gérer des chimios une semaine sur deux et une opération. Mais, en élevant ma fréquence (ah, ah!), j'ai trouvé le soutien d'une collègue qui m'a prise au sérieux dès le début (merci Catherine!), j'ai investi mes deniers dans la formation d'un développeur et je me suis dégotée un accompagnement qui pourrait bien permettre à mon projet de voir le jour. Elle est très forte, cette Jen!!!

Reprendre le pouvoir de sa vie plutôt que le laisser aux autres
Jen Sincero érige les jeunes enfants en modèle: ils laissent libre cours à leurs désirs de création sans se soucier du regard des autres et sans se comparer. Ils ne recherchent pas une validation extérieure avant de se lancer dans une activité qui leur procure du plaisir. Ils n'ont ni peur, ni honte, ni complexes. Tout ce qui naît quand on accorde trop d'attention aux regards des autres. Sauf que ce que les autres pensent de nous ne reflète que leur mentalité à eux. Grâce à ce livre, j'ai découvert la mentalité du crabe: pris au piège d'un seau, si un crabe essaye d'escalader pour sortir, les autres chercheront à le faire tomber. Edifiant, non? Ne serait-ce pas un peu pareil quand on parle de projets trop grands pour l'esprit de certains? Personnellement, je n'ai pas encore parlé de mes projets d'entreprenariat à ma famille car ils risquent de ne pas comprendre mes ambitions à moi, la petite fonctionnaire qui a une vie bien confortable (hors cancer, bien sûr).
En fait, le regard des autres n'est utile que dans trois cas:
- leurs comportements qui nous agacent ne sont que des reflets inconscients d'un aspect de notre vie qui nous dérange. Dans ce cas, au lieu de s'énerver sur eux, il est davantage intéressant de se questionner sur soi-même...
- se voir à travers les yeux de quelqu'un qui nous admire car cette personne voit tout notre potentiel sans le filtre de nos croyances limitantes.
- prendre conscience que notre entourage affecte notre réalité. Si vous fréquentez des gens qui "déchirent", cela fera naître des ambitions et de la motivation!
Du coup, j'en profite pour remercier mon mari, entrepreneur de sa PME, qui travaille depuis plus longtemps que moi sur son application, mais qui m'a totalement inspiré la mienne (mais dans un cadre social!).
Se respecter et se pardonner
Enfin, Jen insiste aussi sur la nécessité de prendre soin de soi et de son corps, car plus il sera bien, plus il sera productif. Se respecter en fait largement partie: arrêtons toute autodérision systématique qui n'est qu'une manière déguisée de se rabaisser!
Et se pardonner des ses erreurs est essentiel: tout le monde en fait, mais ressentir éternellement de la culpabilité est un frein pour avancer et devenir meilleur. Ce qui est intéressant, c'est qu'elle prend en exemple le fait que si on ressent une douleur physique, on est généralement plus enclin à tout faire pour qu'elle s'arrête. Mais si c'est une douleur émotionnelle, notre seuil de tolérance est bien plus important. Se pardonner, ou pardonner à autrui, permet de se libérer. C'est reprendre la responsabilité de ses actes et de son bonheur...
Alors...êtes-vous prêts à tout déchirer?